Consultations

Motif de consultation très courant, soit parce que l’animal se gratte, soit parce qu’il se secoue les oreilles, qu’il a la peau rouge ou des défauts du pelage (croûtes, plaques, pellicules, perte de poils plus ou moins étendue…). Pendant l’été, nous rechercherons prioritairement les corps étrangers appelés épillets (« espigaou ») qui peuvent se faufiler dans les oreilles, entre les doigts ou sous la peau en train de former des abcès. Très fréquemment, nous diagnostiquons des otites que nous traiterons en fonction de la lame de microscope réalisée pendant la consultation. Les allergies sont également de plus en plus courantes et peuvent se manifester soit par une atteinte aiguë (type « crise d’eczéma ») soit de façon plus chronique chez les animaux dits ‘atopiques’. Dans tous les cas, un traitement antiparasitaire externe contre les puces est primordial et la prévention passe par une administration rigoureuse tous les mois de produits efficaces et adaptés. Il arrive que d’autres parasites soient à l’origine des désordres cutanés. Il peut s’agir d’aoûtats, de gales ou d’autres acariens. Il existe aussi des affections fongiques telles que les teignes ou les dermatites à levures (Malassezias).
Votre vétérinaire vous indiquera les traitements appropriés.

Il est également très courant de recevoir en consultation vos animaux lorsqu’ils présentent des désordres digestifs tels que diarrhée ou vomissements. Ces symptômes peuvent être le signe soit d’une affection bénigne type ‘gastro’ (gastrite ou gastro-entérite virale) ou au contraire être le reflet d’une maladie chronique plus ou moins grave (insuffisance rénale chronique, affection hépatique, certains cancers ou maladies chroniques de l’intestins…)

Il est également très fréquent d’examiner vos animaux parce qu’ils toussent ou qu’ils éternuent. Là encore, il peut s’agir d’affection virale aigüe bénigne type ‘coryza’ chez le chat ou ‘rhinotrachéite’ chez le chien mais aussi être le signe de maladies chroniques telles que l’insuffisance cardiaque, la bronchite chronique ou l’asthme (chez le chat uniquement). On réalisera le plus souvent une radiographie du thorax pour vérifier l’origine de ces troubles cardio-respiratoires.

Nous recevons quotidiennement des animaux présentant des affections ophtalmologiques, telles que des conjonctivites. Il arrive également que nous soignions les animaux développant des ulcères cornéens, le plus souvent  suite à des traumatismes (coup de griffe, blessure sur des arbustes etc…). Nous opérons régulièrement des chiens ou des chats qui ont des malformations des paupières (comme les entropions), des anomalies de la glande lacrymale (éversion de la glande de Harder) ou bien encore des petites masses au niveau des paupières. Pour les affections plus délicates, nous vous enverrons chez un vétérinaire spécialisé en  ophtalmologie.

L’hématologie regroupe les maladies des cellules sanguines (globules rouges, blancs et plaquettes). Lors d’anémie (diminution des globules rouges), de thrombopénie (diminution des plaquettes) ou d’affections des globules blancs, il conviendra de comprendre la cause pour la soigner le plus spécifiquement possible. En effet, il peut s’agir de maladies infectieuses (bactéries, virus, parasites), de cancer du sang (leucémie), d’intoxications (par exemple par la mort aux rats, par des oignons, par du paracétamol chez le chat). Le diagnostic des ces affections n’est pas toujours facile et peut nécessiter de recourir à de nombreuses investigations (prises de sang, tests rapides, imagerie etc…)

Il s’agit du domaine de la médecine qui s’intéresse aux glandes comme la thyroïde, le pancréas, les surrénales, l’hypothalamus et l’hypophyse. L’affection la plus connue est le diabète, qui existe chez le chat comme chez le chien. Chez les animaux de compagnie comme chez les humains, l’obésité est un facteur de risque de développement de la maladie. Les symptômes sont une augmentation importante de la prise de boisson et de l’émission d’urines, des urines collantes voire dans certains cas un amaigrissement. Le diagnostic passe par une analyse d’urines ainsi que par prise de sang pour mesurer la glycémie.
Les maladies de la thyroïde ne sont pas les mêmes chez le chat ou chez le chien. Le chat est plutôt sujets à de l’hyperthyroïdie, fréquente chez l’animal âgé et se manifestant par de l’amaigrissement malgré un appétit augmenté, des miaulements intempestifs et une augmentation du rythme cardiaque et respiratoire. Chez le chien, l’hypothyroïdie est plus fréquente. Les manifestations cliniques sont variées et pas toujours évidentes. Il peut s’agir de troubles du comportement (apathie, moins d’entrain) ou par des signes cutanés (perte de poils sur les flancs et/ou sur la queue). le diagnostic de ces affections passe par une prise de sang (mesure du taux d’hormones thyroïdiennes).
Il existe aussi des maladies touchant les glandes surrénales (glandes situées juste à côté des reins). Il peut s’agir d’hypercorticisme (ou syndrome de Cushing) ou bien d’hypocorticisme (maladie d’Addison). De plus, les animaux peuvent être sujets à des affections du pancréas (pancréatites ou tumeurs).

Les affections de l’appareil urinaire et rénal sont très fréquentes chez nos carnivores domestiques. Les plus courantes sont les cystites, qu peuvent avoir une origine soit bactérienne, soit suite à des cristaux ou des calculs, soit d’origine comportementale chez le chat. Une autre affection très courante, notamment chez l’animal âgé, est l’insuffisance rénale chronique, qui est secondaire à un vieillissement de l’organe qui au fil du temps, fonctionne de moins en moins bien. Le suivi régulier de votre animal, et notamment de son poids, lors du bilan annuel de santé, peut nous orienter vers cette hypothèse et nous vous proposerons alors de réaliser une analyse d’urines et/ou une prise de sang pour vérifier l’état des reins.
Ensuite, il existe d’autres maladies telles que tumeurs ou malformations congénitales ou bien aussi des affections neurologiques telles que l’incontinence urinaire.

Nous consultons tous les jours des animaux qui nous sont présentés pour boiteries. Les affections sont le plus souvent bénignes (entorses, morsures et abcès chez le chat, crise d’arthrose) mais lors lors de fracture ou de rupture de ligament croisé du genou, nous vous enverrons chez des spécialistes pour y faire opérer vos animaux.

Il existe de nombreuses maladies touchant le cerveau et la moëlle épinière chez le chien ou chez le chat. La paralysie des postérieurs peut être par exemple secondaire à une compression des racines nerveuses par de l’arthrose ou bien encore suite à une hernie discale. Les crises de convulsion peuvent être secondaires à de très nombreuses affections (tumeurs, accident vasculaire ou bien épilepsie).

Lors de toute consultation, nous aborderons avec vous le comportement de votre compagnon, encore plus lors des premières visites pour vous guider sur ce qui est normal ou ce qui ne l’est pas. Nous essaierons aussi de vous aider à comprendre pourquoi votre animal fugue, se lèche, est agressif, est peureux. Nous pourrons vous proposer certaines solutions douces (phéromones, suppléments nutritionnels) mais lorsque  nous détecterons une pathologie plus importante, nous préférerons vous envoyer chez une consœur spécialiste en comportement pour un bilan plus poussé.

Il existe de très nombreuses maladies infectieuses dues à des virus, des bactéries ou des parasites et tous les signes cliniques peuvent nous y faire penser. Grâce à la vaccination régulière de vos animaux, le risque de ces maladies est très nettement limité.

La reproduction tient une part très importante dans les motifs de consultation des animaux de compagnie. Soit parce qu’il s’agit de la limiter (contraception par stérilisation, avortement médical) soit au contraire pour l’encourager (suivi des chaleurs, suivi de gestation, mise-bas difficile, affections néo-nat etc…)
Les mâles peuvent avoir des problèmes testiculaires (inflammation des bourses, tumeurs des testicules) ou des maladies de la prostate.
Chez les femelles non stérilisées, on rencontrera très souvent des tumeurs mammaires, des grossesses nerveuses, des infections de l’utérus, des tumeurs des ovaires ou du vagin. Le traitement est alors très souvent chirurgical et la prévention passe par la stérilisation.