Dentisterie

Tout savoir sur l’hygiène bucco-dentaire de vos animaux.

Dentisterie

Tout savoir sur l’hygiène bucco-dentaire de vos animaux.

Le chien et le chat sont des carnivores et cela a des conséquences sur leur bouche. En effet, ils présentent des canines développées qui leur servent principalement à déchiqueter la viande.

Tout comme chez l’Homme, les chats et les chiens ont d’abord des dents de lait puis des dents définitives. Tout au long de leur croissance, la bouche va progressivement évoluer pour être complètement terminée à 7 mois. La pathologie la plus fréquente est la persistance des crocs de lait. Cela se produit généralement chez des chiens de petite race et nécessite alors qu’on anesthésie l’animal pour lui extraire ces dents résiduelles. En effet, si on les laisse en place, du tartre va se former beaucoup plus vite et les crocs définitifs risquent de s’abimer de façon plus ou moins irréversible.
A la fin de la croissance de l’animal, on pourra également diagnostiquer des anomalies de position de mâchoires l’une par rapport à l’autre. Il s’agit notamment du prognathisme, quand la mâchoire inférieure recouvre plus ou moins la mâchoire supérieure. Souvent sans conséquence pour leur santé sur le long terme, certaines anomalies peuvent empêcher la confirmation de chiens de certaines races. Pour d’autres, au contraire, cette anomalie est fréquente voire même un critère de race (chien de conformation ‘brachycéphale’ comme les Boxers et les Bouledogues).

La maladie parodontale est secondaire à la formation de la plaque dentaire plus communément appelée ‘tartre’. Le problème de la progression de la maladie, c’est d’abord que les gencives s’enflamment, deviennent douloureuses puis au fur et à mesure se déchaussent progressivement jusqu’à ce que les dents tombent. Contrairement à une idée reçue très répandue, ce n’est pas le détartrage qui fait tomber les dents mais bel et bien une maladie parodontale TRES avancée qui a entraîné une lyse osseuse telle que les dents ne tiennent plus. Elles seraient donc tombées seules, même si on ne détartrait pas le chien, et en provoquant au contraire des dégâts encore plus graves, tels que les fistules oro-nasales. De plus, l’inflammation des gencives provoque inconfort et douleur qui gênent l’animal ensuite pour manger. La bouche entartrée est également la porte d’entrée des germes qui peuvent ensuite aller affecter les différents organes tels que le cœur, les reins ou le foie.
Tous ces éléments expliquent qu’en médecine canine et féline, on insiste autant sur l’importance de la régularité des soins bucco-dentaires. Tout comme en médecine humaine, il est recommandé d’effectuer un détartrage tous les ans, il y a certains animaux pour qui ce conseil peut s’appliquer. En effet, les chiens de petite race sont particulièrement sujets à cette maladie et d’un individu à l’autre, la bouche s’entartrera plus ou moins vite. Tout détartrage sera réalisé sous anesthésie générale, grâce à un appareil à ultrasons, comme en humaine. Ensuite, nous procéderons à un polissage, qui retardera la reformation de la plaque dentaire. Evidemment, ce qui reste le plus efficace pour la prévention du tartre, c’est le brossage des dents. En fonction de la coopération de votre compagnon, ce brossage sera plus ou moins facile alors nous pourrons être amenés à vous conseiller les différentes alternatives en matière d’hygiène bucco-dentaire.

Le complexe gingivo-stomatite félin ou ‘gingivite du chat’ est une entité spécifique à cette espèce. Affection multifactorielle et  chronique, elle nécessitera en plus du traitement médical associé, des soins dentaires plus ou moins lourds qui peuvent aller jusqu’à l’extraction de toutes les dents du chat atteint.

Tous les moyens sont bons pour essayer de retarder le plus possible l’apparition du tartre chez nos animaux de compagnie. Le brossage mécanique des dents soit au moyen d’une brosse soit grâce à un doigtier reste LA solution la plus efficace. Pour que l’animal tolère ce geste, il est recommandé de l’habituer dès son plus jeune âge à cette manipulation.
Notre équipe vous conseillera également de l’alimentation sèche car de nombreuses marques vétérinaires ont développé des croquettes étudiées pour réaliser une action mécanique sur les dents. Il existe aussi de nombreuses présentations de lamelles à mâcher qui, données régulièrement à votre animal, vont permettre de retarder la progression de la plaque dentaire. Il existe aussi des poudres qui, par leur pouvoir abrasif, permettent efficacement de retarder l’apparition du tartre si votre animal ne se laisse pas brosser les dents. Nous pourrons également vous parler de solutions liquides, à mélanger à l’eau de boisson, qui améliorent l’haleine et ont également un impact positif sur l’apparition du tartre.
N’hésitez pas à demander conseil à nos vétérinaires ou à nos assistantes pour trouver la formulation la plus adaptée à votre cas particulier.

Le chien et le chat sont des carnivores et cela a des conséquences sur leur bouche. En effet, ils présentent des canines développées qui leur servent principalement à déchiqueter la viande.

Tout comme chez l’Homme, les chats et les chiens ont d’abord des dents de lait puis des dents définitives. Tout au long de leur croissance, la bouche va progressivement évoluer pour être complètement terminée à 7 mois. La pathologie la plus fréquente est la persistance des crocs de lait. Cela se produit généralement chez des chiens de petite race et nécessite alors qu’on anesthésie l’animal pour lui extraire ces dents résiduelles. En effet, si on les laisse en place, du tartre va se former beaucoup plus vite et les crocs définitifs risquent de s’abimer de façon plus ou moins irréversible.
A la fin de la croissance de l’animal, on pourra également diagnostiquer des anomalies de position de mâchoires l’une par rapport à l’autre. Il s’agit notamment du prognathisme, quand la mâchoire inférieure recouvre plus ou moins la mâchoire supérieure. Souvent sans conséquence pour leur santé sur le long terme, certaines anomalies peuvent empêcher la confirmation de chiens de certaines races. Pour d’autres, au contraire, cette anomalie est fréquente voire même un critère de race (chien de conformation ‘brachycéphale’ comme les Boxers et les Bouledogues).

La maladie parodontale est secondaire à la formation de la plaque dentaire plus communément appelée ‘tartre’. Le problème de la progression de la maladie, c’est d’abord que les gencives s’enflamment, deviennent douloureuses puis au fur et à mesure se déchaussent progressivement jusqu’à ce que les dents tombent. Contrairement à une idée reçue très répandue, ce n’est pas le détartrage qui fait tomber les dents mais bel et bien une maladie parodontale TRES avancée qui a entraîné une lyse osseuse telle que les dents ne tiennent plus. Elles seraient donc tombées seules, même si on ne détartrait pas le chien, et en provoquant au contraire des dégâts encore plus graves, tels que les fistules oro-nasales. De plus, l’inflammation des gencives provoque inconfort et douleur qui gênent l’animal ensuite pour manger. La bouche entartrée est également la porte d’entrée des germes qui peuvent ensuite aller affecter les différents organes tels que le cœur, les reins ou le foie.
Tous ces éléments expliquent qu’en médecine canine et féline, on insiste autant sur l’importance de la régularité des soins bucco-dentaires. Tout comme en médecine humaine, il est recommandé d’effectuer un détartrage tous les ans, il y a certains animaux pour qui ce conseil peut s’appliquer. En effet, les chiens de petite race sont particulièrement sujets à cette maladie et d’un individu à l’autre, la bouche s’entartrera plus ou moins vite. Tout détartrage sera réalisé sous anesthésie générale, grâce à un appareil à ultrasons, comme en humaine. Ensuite, nous procéderons à un polissage, qui retardera la reformation de la plaque dentaire. Evidemment, ce qui reste le plus efficace pour la prévention du tartre, c’est le brossage des dents. En fonction de la coopération de votre compagnon, ce brossage sera plus ou moins facile alors nous pourrons être amenés à vous conseiller les différentes alternatives en matière d’hygiène bucco-dentaire.

Le complexe gingivo-stomatite félin ou ‘gingivite du chat’ est une entité spécifique à cette espèce. Affection multifactorielle et  chronique, elle nécessitera en plus du traitement médical associé, des soins dentaires plus ou moins lourds qui peuvent aller jusqu’à l’extraction de toutes les dents du chat atteint.

Tous les moyens sont bons pour essayer de retarder le plus possible l’apparition du tartre chez nos animaux de compagnie. Le brossage mécanique des dents soit au moyen d’une brosse soit grâce à un doigtier reste LA solution la plus efficace. Pour que l’animal tolère ce geste, il est recommandé de l’habituer dès son plus jeune âge à cette manipulation.
Notre équipe vous conseillera également de l’alimentation sèche car de nombreuses marques vétérinaires ont développé des croquettes étudiées pour réaliser une action mécanique sur les dents. Il existe aussi de nombreuses présentations de lamelles à mâcher qui, données régulièrement à votre animal, vont permettre de retarder la progression de la plaque dentaire. Il existe aussi des poudres qui, par leur pouvoir abrasif, permettent efficacement de retarder l’apparition du tartre si votre animal ne se laisse pas brosser les dents. Nous pourrons également vous parler de solutions liquides, à mélanger à l’eau de boisson, qui améliorent l’haleine et ont également un impact positif sur l’apparition du tartre.
N’hésitez pas à demander conseil à nos vétérinaires ou à nos assistantes pour trouver la formulation la plus adaptée à votre cas particulier.